BAGGAGE
Jose Santos III & Pam Yan-Santos
The Drawing Room is pleased to present two important mid-career artists from the Philippines: Jose Santos III and Pam Yan-Santos, in their first two-man show together. The exhibition is an examination of each artist’s unique approach to “Baggage”, referring to both the physical object and metaphorical meanings of the word.
Jose Santos III portrays empty bags and containers, framed within defined spaces. Assemblages of cabinets display paintings of empty cloth bags, a hollow package of bubble wrap, a negative mold as the positive cast, an empty cup. Wood and metal rulers on the frames question how emptiness can be measured or weighed. By confining these empty objects, Santos III proposes that emptiness is not a vacuum. Emptiness is interpreted as a presence, rather than an absence. Distinct to Santos III’s body of work are cryptic interacting images and ambiguous symbolism. His intention is to refrain from providing a conclusion, and instead leads viewers to speculate. For this exhibition, he adeptly captures the phrase “filled with emptiness”—the irony of emptiness being a form of baggage, ultimately confronting what the value of emptiness could be.
Pam Yan-Santos employs bittersweet wit and humor in translating personal experiences to her work. Finding herself in a period of inner struggle, she attempts to look outside of herself in drawing strength from others. For this exhibition, she collected five bags from different kinds of people and infused them with memories and associations that allow us to relate to the bags’ original owners. These details depict admirable qualities in their owners that shine through everyday challenges; their faith and fortitude, time management, multitasking skills, selflessness– traits that Yan-Santos realized she needs a daily dose of in her own travails. Hence making the works became her coping mechanism, a source of comfort in knowing that she is not alone. Physical, mental and emotional baggage is inherent to the human condition: cycles of birth, growth, relationships, conflict, vocation, health, and mortality. Yan-Santos delivers a cathartic series, concluding that empathy with others enables the individual to thrive.
“Baggage” is a visceral examination from an artist couple working within the same studio, but with varying, layered responses to a theme. Through these works, they invite viewers to collectively share and lighten each other’s burdens.
FRENCH VERSION
«The Drawing Room» est heureux de présenter deux importants artistes philippins à mi-carrière: José Santos III et Pam Yan-Santos, lors de leur premier vernissage ensemble. L’exposition est un examen de l’approche unique de chaque artiste de «Baggage», faisant référence à la fois à l’objet physique et aux significations métaphoriques du mot. José Santos III représente des sacs et des conteneurs vides, encadrés dans des espaces définis. Des assemblages d’armoires affichent des peintures de sacs en tissu vides, un emballage creux de papier bulle, un moule négatif comme fonderie positive, une tasse vide. Les règles en bois et en métal sur les cadres soulèvent des questions sur la manière dont le vide peut être mesuré ou pesé. En confinant ces objets vides, Santos III propose que la vacuité ne soit pas un vide. Le vide est interprété comme une présence plutôt que par une absence. Les œuvres de Santos III se distinguent par des images cryptées en interaction et un symbolisme ambigu. Son intention est de s’abstenir, de fournir une conclusion, et conduit plutôt les visiteurs à spéculer. Pour cette exposition, il capture habilement la phrase «rempli de vide» – l’ironie du vide étant une forme de bagage, affrontant finalement ce que pourrait être la valeur du vide.
Pam Yan-Santos emploie son esprit et son humour pour traduire les expériences personnelles dans son travail. Se trouvant dans une période de lutte intérieure, elle tente de regarder en dehors d’elle-même en tirant sa force des autres. Pour cette exposition, elle a rassemblé cinq sacs de différents types de personnes et leur a insufflé des souvenirs et des associations nous permettant de nous rapprocher des propriétaires originaux des sacs. Ces détails décrivent les qualités admirables de leurs propriétaires qui brillent à travers les défis quotidiens; leur foi et leur courage, leur gestion du temps, leur multitâche, leur désintéressement – des traits dont Yan-Santos s’est rendu compte qu’elle avait besoin d’une dose quotidienne de ses propres difficultés. Faire des œuvres est donc devenu son mécanisme d’adaptation, une source de réconfort en sachant qu’elle n’est pas seule. Le bagage physique, mental et émotionnel est inhérent à la condition humaine: cycles de naissance, croissance, relations, conflit, vocation, santé et mortalité. Yan-Santos livre une série cathartique, concluant que l’empathie avec les autres permet à l’individu de s’épanouir.
«Baggage» est un examen viscéral d’un couple d’artistes travaillant dans le même atelier, mais avec des réponses variées et superposées à un thème. À travers ces œuvres, ils invitent les visiteurs à partager et à alléger le fardeau de chacun.